Le moral dans les chaussettes ? C’est ce que pourraient laisser croire les résultats du dernier sondage-UGICT-CGT/Viavoice que nous diffusons dans ce nouveau numéro et qui compare l’opinion et les attentes des techs du privé et de la fonction publique. Pour ces derniers, c’est-à-dire nous, les clignotants sont souvent dans le rouge et souvent plus que pour ceux du privé : sentiment d’être mal reconnu-e-s, d’une rémunération en inadéquation avec nos responsabilités, un accès certes plus facile à la formation, mais qui correspond moins aux attentes ou besoin exprimés et qui ne débouche pas vers une évolution de carrière, en particulier pour les femmes. Quant aux conditions de travail, plus de la moitié d’entre nous disent être insatisfaits. Tout de même, plus d’un tiers d’entre-nous comptons sur les syndicats pour se défendre, mais moins que sur eux-mêmes !

Mais bien se défendre nécessite avant tout de mener la bataille pour faire progresser nos droits et conditions de travail… Et du côté de la CGT, on entend bien ne pas s’accommoder des propositions de l’administration. Ce sera avec d’autant plus de poids si vous participez à renforcer la CGT au travers des votes du 4 décembre et pourquoi pas de votre adhésion si ce n’est déjà fait.

Allez, on le construit ce changement dont nous avons tant besoin ? Avec la CGT c’est possible et tout de suite !

D’ores et déjà  nous avons engagé le combat pour la reconnaissance de toutes les heures supplémentaires que nous sommes contraint-e-s de réaliser pour assurer nos missions et obtenir la possibilité de leur paiement. Mais celui-ci ne peut se mener sans être articulé avec la bataille des moyens pour nos missions : recrutements supplémentaires, qualité et offre de formation, conditions de travail…

C’est aussi le combat mené à l’ONEMA pour la revalorisation des régimes indemnitaires.

Plus largement, nous ne lâchons pas le combat pour obtenir une meilleure reconnaissance de nos qualifications : par exemple en renégociant des mesures et des grilles statutaires pour les TSDD, afin de gagner la reconnaissance des ex-contrôleurs que le reclassement inique a particulièrement mal lotis. Ou encore en étant au coté des OPA tech et haute maîtrise, pour assurer un reclassement en catégorie A dans la fonction publique territoriale des agents occupant des niveaux techniques ou des responsabilités.